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 cours sur les armes 2

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dame mic
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MessageSujet: cours sur les armes 2   cours sur les armes 2 Icon_minitimeDim 8 Avr - 23:11

2) Armes à distance


Armes de siège :

Baliste (ou pierrière) : Engin militaire offensif du Moyen Âge, mu par des ressorts et des cordes bridées, propres à lancer des pierres.

Catapulte : Armes de siège , les catapultes (du grec:katapeltes, kata: transpercer, peltes: bouclier) sont des engins capables de lancer des projectiles à une grande distance avec un dispositif relativement simple. Historiquement, elles ont été utilisées comme engin de siège.

Couillard : Le couillard est un engin militaire offensif (un engin de jet), utilisé au Moyen Âge, pour détruire les fortifications.
Cet engin est composé d'une longue perche placée sur un axe. A l'une de ses extrémités on trouve deux huches ou bourses servant de contre-poids. Les projectiles sont placés à l'autre extrémité de la perche, dans un réceptacle rappelant une fronde.
Le fonctionnement de l'engin est le suivant : On abaisse l'extrémité où se trouve le réceptacle au moyen de cordes, puis on place le projectile dans la fronde et enfin on relache le tout. La portée d'un tel engin dépassait la centaine de mètres.
Entre 8 et 16 personnes étaient nécessaire pour assurer le bon fonctionnement de cette arme de siège. La cadence de tirs pouvait atteindre les 10 coups/heures.

Mangonneau : Le mangonneau est un engin militaire offensif de l'époque médiévale, très proche du trébuchet.
Le trébuchet, par son mouvement brusque, saccadé, était bon pour lancer les projectiles par-dessus de hautes murailles, sur des combles ; mais il ne pouvait faire décrire au projectile une parabole très allongée se rapprochant de la ligne horizontale. Le tir du mangonneau pouvait se régler beaucoup mieux que celui du trébuchet, parce qu'il décrivait un plus grand arc de cercle, et qu'il était possible d'accélérer son mouvement.

Trébuchet : Le trébuchet fait partie des pièces d’artillerie médiévales dites à contrepoids. Introduit en France au courant du XIIe siècle, son utilisation a perduré jusqu'au XVIe siècle.
Son nom vient de l’occitan(langue romaine d'europe) trebucca qui signifie : « qui apporte des ennuis ». Il est fait d’un assemblage liant une verge à un contrepoids articulé appelé aussi huche. À l’autre extrémité était attachée une poche dans laquelle était placé le projectile, généralement un boulet de pierre taillée.


Armes de jet :

Javeline : Une javeline est une arme de jet légère, semblable à une lance ou à un javelot raccourci.

Javelot : Un javelot est une arme de jet légère.
C'est également une discipline olympique connue sous le nom du lancer du javelot. Il existe par ailleurs le javelot tir sur cible, qui se pratique principalement dans le nord de la France.
Le javelot courant des légionnaires romain est le pilum.
Le javelot était également utilisé par les chevaliers au Moyen-Age


Armes de tir :

Arc : L'arc est une arme destinée à lancer des projectiles de forme allongée : les flèches. Il est constitué principalement d'une pièce courbe flexible qui emmagasine et restitue l'énergie comme un ressort, et d'une corde qui permet le bandage de l'arc (tension du « ressort »), puis la transmission de l'impulsion à la flèche lors de la détente.

Arbalète : Le gastrophète est l’ancêtre de l’arbalète : mais ce n’était alors qu’une arme de siège, trop lourde pour servir sur un champ de bataille. D'abord arme de chasse, l’arbalète est utilisée comme arme de guerre au Moyen Âge. Méprisée par la chevalerie, elle est considérée comme arme déloyale, car - tuant à distance - elle ne permet pas à l'adversaire de se défendre. Son usage est interdit par le pape Innocent III, qui menaçait les arbalétriers d'excommunication. — interdiction qui reste lettre morte auprès des princes d'Occident. Durant les guerres médiévales, la France fait souvent appel à des mercenaires arbalétriers étrangers (notamment italiens).
La robustesse des armures augmenta avec les progrès de la sidérurgie, ce qui obligea à augmenter la puissance de l'arbalète avec la création de l'arc en acier au début du XIVe siècle et qui remplaça petit à petit, les arcs en bois et les arcs composites (bois + tendons + corne, le tout encollé). On inventa aussi un mécanisme complexe et coûteux, avec temps de rechargement de plus en plus long de 2 à 3 minutes comme le cric ou le treuil (appelé aussi le moufle) pour tendre l'arbalète.


Armes à feu :

Arquebuse : L’arquebuse est une arme à feu de portée effective limitée (moins de 25 mètres), assez lourde et encombrante mais dont on pouvait épauler les dernières versions.
L'arquebuse à mèche pesait de 15 à 20 kilogrammes et nécessitait la prise d'appui sur une fourche (fourquin) pour tirer. La mèche était allumée et ramenée sur le bassinet où la poudre était tassée pour l'explosion. Elle apparut vers l'an 1500. Elle succéda à la couleuvrine à main dont elle différait par l'ajout du bassinet (contenant la poudre d'amorçage) et du serpentin qui, tenant la mèche allumée, pivotait pour la mise à feu de l'arme.

Couleuvrine : Dans le premier quart du XIVe siècle, le canon à main est développé : un simple tube de fer à canon lisse, fermé à une extrémité excepté pour une ouverture appelée lumière, et inséré dans une pièce en bois arrondie pour pouvoir être tenu sous le bras. Le tube est chargé avec des billes de plomb et de la poudre ; on tire en insérant un fil chauffé dans la lumière. Les modèles plus avancés ont une dépression en forme de cuillère, appelé un bassinet, au bout de la lumière : une petite charge de poudre y est placée dans le bassinet et mise à feu en y appliquant une petite mèche à combustion lente. Celle-ci, consistant en un bout de corde trempé dans une solution de nitrate de potassium et ensuite séchée, brûle sans prendre feu et ne s'éteint pas. La charge de poudre dans le bassinet, difficile à allumer, est fréquemment affectée par la moisissure dans l'atmosphère et demande une remise à feu juste avant de tirer pour éviter de tout rater.
Les couleuvrines permettent de tirer de minuscules boulets de pierre ou de métal. Elles sont à l'origine du surnom des Cussétois, les "chiens verts" ; la légende veut que Charles VII ait désigné les canons à son fils, le futur Louis XI, en lui disant qu'ils étaient ses fidèles chiens verts... puisque le bronze verdit avec le temps.
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dame mic
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MessageSujet: Re: cours sur les armes 2   cours sur les armes 2 Icon_minitimeDim 8 Avr - 23:12

3) Armures et boucliers


Armures :

Brigandine : La brigandine est une armure constituée de plaques rivetées sur du cuir ou du tissu epais, fournissant une excellente protection pour une armure peu onereuse et simple à fabriquer (moins chere que le plastron sur mesures fait par le forgeron, plus rapide à produire que la maille)et pour ces raisons rapidement adoptée par les nombreux mercenaires du XIVe siecle qui portaient alors les noms de "routiers" ou "brigands" d'où le nom de l'armure.

Broigne : La broigne (brogne en français du haut moyen age) est une défense corporelle protégeant le thorax. Elle se constitue d’un vêtement sur lequel sont fixés des renforts rigides appelés mailles ou macles. La différence entre une broigne et une cotte de mailles, c'est que dans une cotte de mailles, les mailles (macles) sont reliées entre elles sans support.
Le vêtement servant de support peut être constitué de tissu, de cuir, de feutre, etc.

Camail :

- Camail armure : Pièce d'armement protégeant le cou et la tête.
- Camail héraldique : Décoration de casque en héraldique.
- Camail ecclesiastique : Sorte de capeline sans capuche, porté par les membres de l'église catholique dans certaines circonstances.



Cotte de mailles : Une cotte de mailles est un vêtement (cotte = chemise longue) constitué de mailles (maille ou macle : pièce rigide généralement métallique) reliées entre elles afin de former une protection individuelle corporelle. Sa particularité vient du fait que les mailles sont reliées entre elles et non pas fixées à un vêtement servant de support (broigne), et qu’elle conserve un minimum de souplesse.

Cotte d'armes : La cotte d'arme est un vêtement de tissu épais (laine, lin, velours selon la richesse de celui qui la porte) porté au dessus de l'armure dès le XIIIe siècle.
Y figurent brodés ou cousus les armoiries (d'où son nom) du chevalier qui la porte (ou bien de son seigneur si il s'agit d'un simple soldat). Elle a un rôle d'identification et fut utilisée après l'adoption par les chevaliers des heaumes qui masquaient totalement leurs visages. Des cottes de ce type, mais non héraldiques ont été portées dès la première croisade, dans le but d'éviter que la cotte de mailles ne chauffe trop au soleil.

Gambison : Un gambison ou gambeson est le nom actuel d’une jaque portée sous une protection métallique (cotte de maille, corselet d’armure etc.) En cuir rembourré de chiffons, il constitue un matelat qui amortit les coups portés par l'adversaire.

Gonfanon : Le gonfanon ou gonfalon (en ancien français, confenons) est un morceau d'étoffe quadrangulaire, comme la bannière, ou terminé par des pointes. Il était attaché à la hampe ou au fer d'une lance et pouvait être y enroulé. On disait, fermer le gonfanon, pour l'attacher à la hampe. L'orthographe gonfalon - et gonfalonier ou gonfalonnier pour le porteur - est également très fréquente, bien que l'étymologie fasse préférer gonfanon. Il ne fallait pas que le gonfanon soit très grand, puisque l'on combattait avec la lance auquel il était fixé et que l'étoffe pouvait pénétrer dans la blessure.

Harnois : Le harnois est l'armure du chevalier par excellence.
C'est l'armure que l'on voit lorsque l'on imagine un chevalier en armure à cheval. Le harnois est la plus performante techniquement des armures de chevalier. Contrairement à une idée reçue (venant entre autres du fait que longtemps, les armures étudiées étaient des armures d'apparat et d'une mauvaise connaissance de la réalité de la chose), une armure de plaques en général et un harnois plain en particulier est moins difficile à porter qu'une cotte, voire un haubert, de mailles, car le poids pourtant supérieur est mieux réparti. Un chevalier pouvait ainsi prestement monter à cheval ou se relever s'il tombait (du moment que la douleur d'une blessure ne l'immobilisait pas).
Parfois, on parle du harnois "plein" (ou plain), et le harnois peut être peint ou coloré par divers procédés, de façon à donner telle ou telle capacité visuelle mais aussi une certaine propriété de solidité ou de résistance.
Le défaut du harnois se trouve sous les bras, et au niveau de la gorge, à la séparation entre le casque et le plastron. Les seules armes efficaces contre les harnois étaient la hallebarde, dont la pointe, à l'instar de la bardiche, permettait de transpercer l'aiselle du cavalier sans s'approcher et risquer un coup mortel de l'ennemi ou du cheval, et la miséricorde, sorte de couteau à lame courte et large (lame de 15 à 35 cm de long, pour 4 à 8 cm de large à sa base) qui permettait d'égorger l'ennemi mis à terre en passant le couteau dans le défaut de l'armure et en le faisant glisser sur l'arondit de l'armure, de façon à ouvrir littéralement la gorge, comme on ouvre une boite de conserve.
Le harnois a été l'armure du XIIIe au XVIIe siècle, et fut la dernière, aussi.


Haubert : Un haubert est un type de robe masculine, ou, du point de vue de l'armement, c'est cette même robe réalisée dans un tissu de maille annulaire (voir Cotte de mailles annulaire et Cotte de mailles) et destiné à la protection corporelle.
De par sa réalisation en maille annulaire, cet harnois est souple, contrairement à de nombreuse broignes et aux armures. Il n'est cependant pas exclut que quelques hauberts furent réalisé en maille jazeran (jaseran), cependant ce fut sans doute extrêmement rare.

Heaume : Le heaume est un casque de cavalerie emblématique de la chevalerie, protégeant toute la tête.

Salade : Une salade est un casque de forme ronde, porté du XVe siècle au XVIe siècle. Le mot vient du bas-latin caelum, qui signifie « ciel », « coupole », et qui a donné le vieil italien celata, francisé en salade. Il s'agit d'une évolution du « chapel de fer » qui eut lieu pendant la première moitié du XVe siècle (à ne pas confondre avec la barbute, parfois appelée « salade italienne », bien qu'elle soit essentiellement une variante du bassinet).


Tabar : Le tabar ou tabard est une sorte de toge que l'on revêtait au dessus de l'armure, à l'époque médiévale. Il servait autant à montrer sa fortune, en fonction de la matière qui le composait, que ses armoiries, brodées sur l'avant et l'arrière du tabar.



Boucliers :

Pavois : Le pavois est un grand bouclier de forme ovale ou quadrangulaire, porté par les fantassins et plus particulièrement les arbalétriers, au Moyen Âge.
On voit apparaître cette arme défensive au XIVe siècle. À cette époque, l'arbalète avait une bonne portée de tir, mais était très longue à bander ; une minute au moins était nécessaire à un arbalétrier habile pour mettre la corde dans l'encoche et décrocher le carreau. Pendant ce temps, il restait exposé aux traits de l'ennemi.
Un grand pavois qui pût couvrir le corps tout entier s'avérait donc nécessaire. Il ne faut pas confondre le pavois avec l'écu. L'écu était terminé en bas par une pointe, ce que nécessitait le combat à cheval. Le pavois, plus grand, couvrait tout le corps. Il mesurait habituellement un mètre de haut et quelquefois plus, sur une largeur de quarante à soixante centimètres. Il est profondément nervé suivant son axe longitudinal, afin de présenter plus de résistance aux chocs et de laisser un espace libre pour passer le bras au besoin, ou pour le fixer au moyen d'un pieu.

Targe : La targe est un petit bouclier qui se tenait à la main, ou dans des cas beaucoup plus rare, était directement fixé sur le canon d'avant bras gauche si le combattant porte une armure. Le diamètre de la targe est d'au maximun de 40 centimètre de diamètre et est constitué exclusivement de fer et non de bois.
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